Analyse psychologique de la « moutruche » et soins envisageables

En ces temps parfaitement sinistres je dédie cet article à mon cher Père spirituel, dans l’espoir de le faire sourire un peu, ainsi que tous mes lecteurs fidèles, que je remercie.

Comment parvenir à éveiller les « moutruches », pour reprendre l’heureuse expression de nos cousins du Québec ?

Il faut pourtant que les moutruches se réveillent, ne serait-ce que pour mourir – s’il faut en arriver là – comme des hommes et non comme les chiens crevés au fil de l’eau qu’ils sont actuellement.

Je tente chaque jour de réveiller ce genre de déchets, car ne nous payons pas de mots ce sont réellement des déchets sur le plan intellectuel , psychologique et spirituel, bien que je ne me fasse guère d’illusion sur la réussite de mes efforts. La théologie morale nous enseigne cependant qu’il faut faire de bonnes actions, mais ne pas s’attacher de manière déréglée au résultat; et d’ailleurs le résultat ne dépend pas de nous, pour la majeure partie.

Pendant une semaine particulièrement éprouvante où ma mère fut hospitalisée suite à un AVC, début octobre, j’eus l’occasion de rencontrer ce qu’on peut appeler un cas extrême de « moutruche », et qui tenait d’ailleurs davantage de l’autruche que du mouton.

Ce cas prit la forme d’une dame envoyée par l’aumônerie du CHU. Une « catholique » ultra-libérale fan de Bergoglio (ce seul fait est déjà tout un poème) et… ADEPTE inconditionnelle du Nouvel Ordre Mondial : muselière, désinfection frénéticocabalistique des mains, etc etc. Elle fit un jour son apparition dans la chambre de ma mère alors que j’y étais en visite. Après qu’elle eut accompli ses rituels occultes, la conversation s’engagea, et comme je repère très facilement les moutruches et les autres bestioles génétiquement apparentées, je l’entrepris sur ce sujet très simple « un catholique peut-il être adepte du NOM ? »

La réponse à cette question est aussi évidente que celles à apporter à l’existence par exemple « d’un politicien honnête » ou « d’un flic intelligent ».

La dame commença, très hautaine, à me rétorquer « ce sont vos opinions », aussi je lui demandai si elle savait faire la différence entre des opinions et la vérité de faits établis. J’étais sincère dans ma question, car j’avais clairement identifié cette personne comme une libérale, et nous savons tous que les libéraux ont le cerveau tellement ravagé sur le plan de la logique, qu’ils ne reconnaissent pas l’existence de la vérité. Le « principe de non-contradiction » leur reste inaccessible, si bien qu’à moins d’une grâce spéciale et éminente de Dieu, ils demeurent incurables; je ne voulais donc pas perdre mon temps et me fatiguer à expliquer des faits à ce genre de cas réservé au Tout-Puissant.

Je fus pourtant contrainte par la Providence d’aller plus avant, car elle me rétorqua « que oui elle savait faire la différence, mais que cette histoire de nouvel ordre mondial n’était pas une vérité car je n’avais pas de preuve ». D’ailleurs, le virus était mortel, et heureusement que l’Etat était là pour nous protéger, et blablabla.

Sachez qu’il faut éviter de parler de preuve à un prof de mathématiques, car alors vous vous lancez sur le terrain de jeux à vos risques et périls. Je lui exposai donc très synthétiquement 1) les chiffres de la mortalité française globale, toutes causes confondues, en comparatif sur plusieurs années, qu’on trouve d’un clic sur le site de l’INSEE 2) les études prouvant que les muselières n’avaient aucun effet positif quant à la protection contre les virus, et celles prouvant que les inconvénients et dangers de ladite muselière, 3) la confusion entre les « cas » et les « T+ », un cas étant en épidémiologie un malade, et le « T+ » une personne qui présente un test positif, je fis même un léger détour pour lui expliquer en gros les notions de sensibilité, spécificité, faux positifs et faux négatifs, 4) le fait que la « pandémie » avait été plannifiée et instrumentalisée depuis 2010 via le fameux rapport de la fondation Rockfeller, lequel est on ne peut plus officiel et public, cf le site de ladite fondation.

Et c’est là que tout soudain, la fin du monde s’abattit avant l’heure sur la malheureuse : se prenant la tête à deux mains, serrant ses paumes ouvertes contre ses oreilles, elle se mit à gigoter en tout sens autour du lit de ma mère, (totalement abasourdie ma pauvre maman) en criant presque « ah non, je ne peux pas entendre ça, je ne peux pas, je ne peux pas, c’est trop ! »

Comme tout un chacun, je vois pas mal de cons dans la vie de tous les jours, surtout avec les foultitudes de spécimens choisis qui se sont révélés dans toute leur splendeur depuis le début de la « pandémie », mais là, malgré ma longue expérience connométrique, je restai stupéfaite et coite.

Enfin la dame sortit, oubliant même dans l’émotion du moment le rituel de désinfection covidiste, et sans avoir l’air de courir, mais quand même un peu.

Depuis, je me pose pas mal de questions… Ai-je provoqué à mon corps défendant une fracture cognitive chez elle ? Lui ai-je trop brutalement fait découvrir que l’ Ile aux enfants n’était qu’un mythe et qu’aucun dinosaure en pyjama polyuréthane orange vif n’allait la sauver du vilain Ordre Mondial ? Ai-je, comme ces bourreaux qui pratiquent le « Mind Control » sur leurs jeunes victimes, induit un traumatisme profond provoquant le fractionnement de sa personnalité ?

Les « moutruches » sont-elles trop fragiles pour pouvoir appréhender la réalité de ce que nous vivons ?

C’est l’analyse que fait Philippe Huysmans du phénomène « dissonance cognitive irrésolue », dont le cas que je viens de raconter n’est qu’un exemple, extrême certes, mais tout de même représentatif.

Voici ce qu’écrit Monsieur Huysmans :

« Dès qu’on essaie de leur ouvrir les yeux sur la réalité, les gens se braquent, et plus vous insisterez, plus la réaction risque d’être violente.
Pourquoi? Eh bien c’est très simple, c’est parce que l’explication que vous leur donnez est encore nettement plus terrifiante que la propagande elle-même. Elle est de nature à faire s’effondrer le système de croyance sur lequel la personne a fondé la plupart de son existence. À la limite, vous risquez juste de les faire décompenser brutalement et de les plonger dans la détresse psychologique aigüe. »

N’étant pas psychologue moi-même, j’ignore ce que signifie précisément « décompenser » …j’espère que je n’aurai pas causé du mal à cette malheureuse femme, et que Dieu me pardonnera si c’est le cas, d’avoir bien involontairement causé un mal psychologique dans sa pauvre caboche bien vide en vue d’ éviter un mal bien plus terrible car spirituel.

Il me semble qu’on peut voire doit risquer de causer un mal relatif tel qu’une « détresse psychologique » pour tenter de sauver la « moutruche » du mal absolu, lequel est ni plus ni moins la damnation éternelle si elle persiste à adhérer au système de l’Antéchrist qu’est le N.O.M.

Cette restriction étant posée, je vous invite à lire l’excellent article de Monsieur Huysmans.

Cet article a été publié dans Fin du monde Phase 1. Ajoutez ce permalien à vos favoris.