Des vers et des hommes

Pour ceux qui pensaient que nous allions au moins atteindre le mois de septembre sans avancée significative de la dictature mondiale, eh bien non, cela semble bel et bien râté.

C’est à croire que la chronique de la fin du monde doit être écrite sur un livret au nombre de pages limité – et déterminé d’avance-.

Alors que tout s’est effondré autour de nous et sur l’ensemble de la planète : les religions, l’économie (des milliards de faillites et de gens réduits à la pauvreté ou à la misère), la politique (certes celle-là avait disparu depuis déjà pas mal de temps), la culture, bref TOUT, les maîtres du monde ont décidé de ne pas attendre la rentrée pour ré-enclencher le grand Plan. Le coup d’état mondial en cours n’aura ainsi pris qu’une très courte pause.

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L’oeuvre maîtresse des satanistes (appelons-les ainsi faute d’un meilleur substantif) a été d’avoir détruit tous les liens humains encore subsistant.

Ce furent d’abord les liens créés par la communauté de religion. En pratique, on peut dire que l’Eglise Catholique a définitivement disparu, son clergé ayant massivement apostasié pour rejoindre le camp de l’antéchrist. L’Orthodoxie ne vaut guère mieux, et quant aux religions non chrétiennes comme l’islam ou les milliards de sectes protestantes, il ne semble pas qu’il y ait une quelconque cohésion subsistant chez eux non plus. Ceci est réellement LE coup de force du diable : l’éradication planétaire de la religion chrétienne en tant que culte public.  Nous jouissons certes pour le moment des sacrements, (mais donnés par des prêtres apostats, il faut avoir le coeur bien accroché pour les recevoir sans dégoût) et il ne fait aucun doute que le prochain arrêt du culte public sera définitif. Bergoglio se prépare à proclamer sa religion mondiale en octobre prochain, religion dont il sera certainement le chef. Tous les prêtres catholiques et orthodoxes qui se sont soumis à la volonté du régime antéchristique pendant le « confinement » apostasieront ouvertement cette fois, et la minuscule poignée qui a résisté fuira dans les bois et sera exterminée rapidement.

Ensuite, ce fut l’anéantissement des relations familiales, amicales et sociales. Elles ont été quasi interdites, et les gens sont devenus des étrangers les uns pour les autres. Ceux qui voudraient encore se fréquenter autrement qu’à deux mètres de distance et par muselières interposées sont ostracisés, pris à partie, et bientôt sanctionnés par un Etat totalitaire qui, lui, ne se cache plus.

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Je note que la plupart des personnes de mon entourage se voulaient un peu rassurantes, en affirmant que nous avions encore du temps avant les « événements ». Cependant, j’ai depuis le début donné l’alerte : non, non, nous n’avons plus de temps !

Si je voulais être moitié poète moitié philosophe je dirais que ni le passé ni l’avenir n’existent plus : il ne nous reste que le PRESENT, un présent entièrement dans le tragique, l’absolu et l’irréversible. Bref, un présent eschatologique.

Ce présent, c’est la marque de la Bête, qui étrangement prend  la forme « du masque », de la muselière !

Jamais nous n’aurions pu imaginer que la marque serait ce bout de tissu ridicule et honteux, parce qu’en apparence cela ne colle pas avec la prophétie de l’Apocalypse qui évoque l’imposition de la marque sur « le front ou la main droite »…et pourtant ! J’en avais eu l’intuition, et pas moi seule d’ailleurs (cf cet article, je pense que ce monsieur et moi-même eussions préféré avoir tort !) mais il est maintenant devenu évident que la muselière est, sinon la marque elle-même, du moins sa première composante. D’autres suivront certainement qui éclaireront ce chapitre 13 de Saint Jean, mais nul ne peut nier que « l’obligation du port de la muselière dans les lieux publics » réalise EXACTEMENT la phrase « afin que nul ne puisse acheter ni vendre ».

Ceux qui refusent de porter la marque-muselière sont désormais exclus de la vie sociale, interdits de soins si malades, et ils auront de grandes difficultés à se procurer même l’essentiel à leur survie (nourriture, produits d’hygiène, médicaments…)

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Ainsi les deux camps (les deux cités aurait dit Saint Augustin) se sont mis en place pour l’acte final de cette fin des temps.

Il s’agit donc de savoir simplement dans quel camp nous voulons (sur)vivre les mois qui nous restent sur cette terre. Nous allons tous mourir, certainement à moyenne échéance, mais que voulons-nous faire de ces mois ou au mieux courtes années ? Voulons-nous vivre comme des hommes, debout, ou comme des larves rampantes, muselées, pleurnichant : « encore quelques instants monsieur le bourreau, regardez, j’ai bien mis mon masque et je respecte la distanciation sociale, laissez-moi acheter ma nourriture ! »

Ayons bien conscience que les porteurs de muselières sont massivement irrécupérables, ce sont les mignons de l’antéchrist, et nous devons nous séparer d’eux, moralement et physiquement. Ils nous feront du mal s’ils le peuvent, car leur bêtise et leur méchanceté seront de plus en plus instrumentalisées par leurs Maîtres pour nous détruire.

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La mort de la France d’abord, et la destruction de toutes les nations actée par la mise en esclavage de la population mondiale dans son ensemble, n’ont été rendues possibles que grâce à la chute de QI drastique des populations, à leur matérialisme effréné, à leur égoïsme aberrant, et à l’écouillage généralisé des hommes comme des femmes.

A nous de rester debout, et si comme cela s’annonce, mourir est le seul choix qui nous reste, tâchons au moins de mourir avec la dignité qui sied à un être humain :

car nous sommes des hommes, et non des vers

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