Un fruit pourri de la « liberté religieuse »

La fausse liberté religieuse, ou liberté de conscience, a été maintes fois condamnée dans l’histoire de l’Eglise, jusqu’à Pie XII.

En effet, la seule liberté religieuse véritable est celle de la religion catholique.

Les fausses religions n’ont aucun droit et aucune liberté, puisqu’il n’est pas permis de prêcher l’erreur et d’enseigner le mal. Elles doivent donc être si possible éliminées de la sphère publique, et n’être tolérées qu’en vue d’éviter un plus grand mal et sous le plus strict contrôle afin qu’elles ne puissent propager leur peste dans la société saine. C’est du moins ainsi que les choses doivent être réglées dans un pays catholique.

Hélas, la fausse liberté religieuse telle qu’elle est entendue par l’homme moderne apostat consiste à donner à la maladie les mêmes « droits » qu’à la santé, à la mort les mêmes « libertés » qu’à la vie, bref à donner au mal la même licence qu’au bien. Elle revient ni plus ni moins qu’à encourager les assassins parce qu’ils doivent être libres d’assassiner qui ils veulent, au  titre que tout un chacun a le droit de faire ce qu’il désire, et qu’il n’existe aucune vérité ni aucun bien objectif. C’est là une terrible aberration de l’intelligence, qui est à la base de la destruction en voie d’achèvement de notre civilisation.

Tandis que sous le joug de cette idée tout droit sortie de l’enfer, l’Europe travaille à sa propre auto-extermination sous les babouches mahométanes, les Etats-Unis, qui ont dès leur naissance érigé la liberté religieuse au rang d’un véritable dogme, sont en train de payer tribut au satanisme galopant parti à la conquête de leur jeunesse. En effet, utilisant à leur profit ce dogme bien ancré dans l’esprit et les lois du nouveau continent, les satanistes d’Amérique ont lancé une véritable offensive contre la société américaine, et particulièrement contre ses enfants.

Dans son article « le satanisme arrive dans les écoles publiques », paru sur le site Tradition in action,  le docteur Marian T. Horvat nous apprend que les « Eglises de Satan » américaines ont exigé de soumettre les enfants nord-américains à leur enseignement, dans le cadre d’activités périscolaires, comme on dit maintenant, qu’ils appellent « les clubs scolaires Satan ».

Selon ces satanistes : « il est important que soit offerte aux enfants l’opportunité de réaliser que les matériels évangéliques à présent rampant (sic) dans leurs écoles ne représentent qu’une seule opinion religieuse parmi beaucoup d’autres. « 

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« Le Livre d’Activités pour enfants présente les symboles sataniques comme innocents et normaux », écrit Marian T. Horvat.

Elle donne des exemples : « la petite Annabelle montre à sa classe son rituel satanique, Damien relie des points pour former un pentagramme inversé, etc. »

Elle ajoute : « comment cela a-t-il pu arriver ? Les satanistes basent leur action sur la liberté garantie par notre Constitution, cette même liberté exigée par la Révolution française. » (c’est moi qui souligne).

Le docteur Horvat, qui se dit  choquée mais pas vraiment surprise,  rappelle elle aussi que « cette liberté pour Satan et le mal est la conséquence naturelle de la tolérance envers toutes les religions prêchée par la Révolution et combattue par l’Eglise jusqu’à Vatican 2 ».

Voilà bien l’un des fruits les plus pourris de cette abomination qu’est la prétendue » liberté religieuse » appliquée aux fausses religions, et même à l’ordure satanique, à présent.

Jusqu’où ne descendront-ils pas ? Les décennies à venir répondront probablement à cette question, hélas.

La Mésange

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